1. |
La couleur des jours
03:54
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T'es là
comme un pont suspendu
entre moi et la mer
t'arrives
avec les outardes
saoûlées d'imaginaire
keep breathing
et je tremble
sans regarder en bas
l'horizon à l'équerre
tu veux
le scinder en deux
pour les jours sans lumière
keep breathing
Je marche
vers tes bras
plus grands
que mes rêves d’enfance
ton corps
un voilier
le nord'est en pleine face
sur la pointe
du vertige
tu m'accueilles
j'arrive juste à temps
pour nos rêves de grandeur
la couleur des jours
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2. |
La maison chez mon père
03:43
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Je suis presque morte
le jour où en quelque sorte
ils ont refusé d’ouvrir la porte
et de me laisser courir
il y a tant de façon
de noircir une toile
mais non jamais
ils n’éteindront les étoiles
j’avais presque oublié
l’odeur des peupliers
les fruits dans les paniers
la maison chez mon père
au-delà des colères
il n’est jamais trop tard
pour s’apprivoiser
je le sens dans ma fibre
quand je danse, je suis libre
mon cœur en équilibre
sur le fil de l’instant
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3. |
Puis, tu danses
04:13
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Un pont en arrière-scène
encens lourd et amer
la mer d'huile, grise
hypnotise
seule sur mon radeau
mon regard s'attache à toi
fruits et fleurs en offrandes
tu pries et puis, tu danses
chaque jour, tu te fais nouvelle
tu ravales tes craintes
et encaisses les querelles
la nuit d'angoisse s'efface
et comme seule trace
tes rides qui se creusent
intempéries du visage
enfin, tu te fais pilier
tu restes et tu espères
et comme un phare, sans fléchir
seule, tu pries
et puis, tu danses
tant de requêtes ignorées
tu recouds tes prières les main tendues
vers un ciel sourd, négligeant
un vent voleur d’espoir
qui jalouse sans fin tes pleurs
des oiseaux crachent sur ton horizon
enfin, tu te fais pilier
tu restes et tu espères
et comme un phare, sans fléchir
seule, tu pries
et puis, tu danses
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4. |
Tu m'insatisfaites
03:34
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C’est le printemps à Montréal
et ta distance me blesse
c’est pas le moment idéal
pour une carence de caresses
c’est le printemps à Montréal
et ton absence m’enferme
dans un phénomène animal
de phéromones en bohème
tu m’insatisfaites
mon corps te regrette
mais mon cœur t’appelle encore
mon cœur t’appelle
mon lit est une salle d’attente
où j’m’allonge à chaque nuit
les rêves s’impatientent
quand le cœur fait pu d’bruits
ma fièvre est exigeante
j’partagerai pas nos heures
avec ta fuite adolescente
et ta peur des hauteurs
tu m’insatisfaites
mon corps te regrette
mais mon cœur t’appelle encore
mon cœur t’appelle
dernier ultimatum
prends soin de moi
fais de toi mon homme
ou bien passe tout droit
fais de toi mon homme
ou bien passe tout droit
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5. |
Appelle-moi
03:15
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Appelle-moi
J'avais si peur que tu me berces
entre deux femmes, que tu me blesses
j'avais si peur que tu déverses
sur moi tes années de faiblesse
appelle-moi
j'avais si peur de m'écrouler
entre tes bras et d'y rester
j'avais si peur de n'exister
que pour tes yeux, j'ai résisté
appelle-moi
j’avais si peur que tu me laisses
c'était juste un moment de détresse
j'aurais voulu pour toi m'ancrer
goûter l'instant d'éternité
appelle-moi
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Audrey Emery Montreal, Québec
Audrey Emery exprime ses questionnements et son regard sur les jours qui s'écoulent et les mécanismes humains. Son esprit de découverte et son aspiration à vivre de façon plus significative l’amènent à vous offrir ce nouveau titre Attends co-réalisé avec Mathieu Désy et arrangé par Martin Léon. ... more
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